Période : 1969 /
Style : Avant-Garde Music
Origine : USA / Shreveport
Membres : ?
The Résidents est un collectif d’artistes originaire de la Louisiane. Tout comme Kraftwerk, le groupe a su créer un art total comprenant : musique, multimédia, performances, courts métrages, iconographie et le label Ralph Dossiers. Les premières vidéos de The Residents ont été exposées au Musée d’Art Moderne de New-York.
Paradoxalement, tout en voulant rester dans l’anonymat, les membres du groupe ont produit une soixantaine d’albums, de nombreux concerts et supports multimédia, dans une sorte de frénésie créatrice. Les artistes sur scène sont déguisés en smoking surmonté de globe oculaire. Une grande partie de la spéculation sur leur véritable identité tourne autour de son équipe de direction, connue sous le nom Cryptic Corporation. Cryptic a été créée en 1976 sous la forme d’une société basée en Californie, par Jay Clem (né en 1947), Homer Flynn (né en 1945), Hardy W. Fox (né en 1945), et John Kennedy, qui ont tous nié avoir été membres du groupe. Ils ont été rejoints en 1969 par un guitariste britannique et multi-instrumentiste nommé Phil Lithman et un mystérieux allemand sous le pseudonyme N. Senada. Les deux européens ont joué une grande influence sur la bande. La technique de jeu de guitare de Lithman lui valut le surnom de « Snakefinger ».
La première production officielle est le single « Santa Dog » en 1972, suivi de l’album « Meet The Residents », même si auparavant, le collectif avait déjà produit des titres. Le groupe compose des chansons à travers une réinterprétation surréaliste de styles musicaux populaires tels que la pop, les musiques de film, de théâtre burlesque, traditionnelles, le jazz…
« Eskimo » est un album sorti en 1979 qui a été salué comme meilleur disque du groupe à ce jour. Ses chansons se composent essentiellement d'effets sonores divers, parfois joués sur des instruments faits maisons, et de charabia prétendument inuit. Au moment de sa sortie, il est présenté comme un documentaire sur la vie dans l’Arctique, mais il s'agit plutôt d'une critique de la façon dont la civilisation occidentale étouffe les autres cultures plus primitives, ainsi, les chants pseudo-inuits de « The Festival of Death » sont en réalité des publicités déformées pour diverses marques comme Coca-Cola. A voir l’excellente version DVD de l’album (2002). Et, dans les années 90, ils ont créé l’album « Freak Show » qui a marqué le début de leur obsession pour la technologie. Ils produisirent par la suite un CD-Rom comprenant sous sous le même nom des représentations théâtrale et une bande dessinée, qui a eu un grand succès, les confortant à continuer dans cette voie. La religiosité est l’un des thèmes récurrents de la formation.
The Résidents, le groupe d’inconnus le plus célèbre dans le monde !
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